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Mme Mariette Dufresne et M. Germain Latendresse

Mme Mariette Dufresne et M. Germain Latendresse - Texte original 2007

Mariette Dufresne est née le 1er août 1935 à Saint-Esprit. Elle est la fille d’Irène Vézina, native de Saint-Roch-de-l’Achigan et d’Alphonse Dufresne, boulanger de la rue Saint-Louis à Saint-Esprit. Elle est la quatrième d’une famille de huit enfants : cinq filles et trois garçons. Mariette fait ses études au couvent de Saint-Esprit, puis elle travaille au magasin de meubles de Lionel Villemaire. Elle n’a pas la chance de connaître ses grands- parents. Un souvenir d’enfance : un de ses oncles offre des cadeaux à toute la famille lors des fêtes de Noël.

Germain est né le 21 avril 1935 à Saint-Esprit dans la maison de la ferme familiale (aujourd’hui expropriée au 77 route 125) qui se trouvait en face de la résidence actuelle. Il est l’aîné d’une famille de huit enfants. Il est le fils d’Yvette Collin et de Jean-Paul Latendresse, tous les deux natifs de Saint-Esprit. Germain fait ses études chez les frères de St-Gabriel à l’école de Saint-Esprit, autrefois sur la rue Grégoire. Durant la saison estivale, ils se souviennent des pique-niques familiaux et des baignades avec des « chambres à air » à la rivière de Saint-Esprite et l’hiver, des courses de chien, du patinage sur la rivière et des glissades.

Son premier travail est à la ferme de ses parents. Une petite ferme où se cultive principalement  des betteraves et du tabac. Souvent le matin avant d’aller à l’école, Germain charge à la pelle, un camion « six roues » de sable ou de gravier. Par la suite, les Latendresse sont les premiers à posséder un tracteur avec une pelle. Dès l’âge de quatorze ans, Germain obtient son permis de conduire afin qu’il puisse faire la « run » de lait en canisses, des fèves et des concombres en poches et de betteraves à sucre à St-Hilaire. C’est aussi la famille Latendresse qui aura les contrats de déneigement des chemins de la paroisse pendant plus de 40 ans.

À seize ans, Mariette « empruntera » la poignée de lacet du bicycle de Germain et celui-ci devra aller chez elle pour la récupérer. C’est le début d’une belle relation. Ils se fréquentent trois ans et comme ils ont hâte d’être ensemble, ils pensent à se marier. Les fiançailles sont prévues pour Noël 1954. En septembre les parents de Germain déménagent au village laissant libre la maison pour les futurs mariés.

Mariette et Germain unissent leurs destinées le 30 avril 1955. Ils font leur voyage de noces à Sainte-Anne-de-Beaupré. Ils demeureront dans cette maison jusqu’à la construction d’une nouvelle résidence en 1958 de l’autre côté de la route 125, maison qu’ils habitent encore aujourd’hui. De ce mariage naissent quatre enfants : le premier enfant décède, puis Carolle, Jean et Chantal. Six petites-filles et Noémie, arrière-petite-fille, ainsi que son frère Alexandre, fils de Martin conjoint de Julie, se sont ajoutés à leur vie.


Germain et son fils Jean assureront la continuité de la compagnie Latendresse Asphalte au décès en 1985 du père de Germain, Jean-Paul. Aujourd’hui, cela fait plus de cinquante ans que cette entreprise fait le pavage d’asphalte. Dans les années soixante, quelques maisons du village ainsi que le presbytère ont été contractés par Jean-Paul et Germain. Ils ont également opéré pendant plus de soixante-dix ans la cabane à sucre Latendresse.

Dans leur jeune temps, leurs loisirs étaient la pêche, qu’ils pratiquaient à Chertsey au 9e Lac, le party annuel de l’Halloween, où l’on prenait grand plaisir à se déguiser. Au cours des ans, la chasse aux chevreuils, la motoneige et surtout les chevaux sont devenus leurs principaux passe-temps. Mariette aime à se rappeler leur voyage d’hiver en Gaspésie avec les filles, chacun conduisant sa motoneige. Germain, quant à lui, il se souvient de son voyage à la Baie James.

Leur implication au niveau social dans la paroisse ne date pas d’aujourd’hui.  Mariette a été présidente du groupe des Jeanne d’Arc et des enfants de Marie. Elle fait les lectures et célébrations à l’église. Germain s’est engagé dans les Chevaliers de Colomb et dans le Club Optimiste. Tous les deux ont été dans l’organisation des fameux « Carnaval d’hiver » des années soixante ou lors d’une parade. Germain a réussi à réunir plus de quarante attelages de chevaux pour se promener dans les rues du village lors des festivités. Ils ont été dans les Lacordaire, dans l’UCC, marguilliers tous les deux à la Fabrique de Saint-Esprit. Occasionnellement, ils servent la messe et ils sont membres de l’Âge d’Or. En plus de faire beaucoup de bénévolat pour le Club Optimiste, c’est avec plaisir qu’au cours des années, ils prêtent le site de l’érablière pour la présentation de festival Country, de tir de chevaux, de course de motoneige sur gazon ou tout simplement pour un souper bénéfice…

Malgré leurs nombreuses occupations, Mariette et Germain sont présents à la majorité des activités qui se produisent dans la municipalité.

Le mot retraite n’existe pas dans leur vocabulaire. Germain ne connaît pas l’ennui, il est bien dans sa peau. « Faire ce que je veux… sans planification, au moment présent… » le représente bien. Et pour Mariette : « Vivre le moment présent et faire avec… ».