Municipalité

Citoyens

Loisirs et tourismes

Où souhaitez-vous
partager cette page?

Inscrivez-vous dès maintenant au portail d’alertes citoyennes

S'inscrire

Mme Lucille Marsan

Mme Lucille Marsan - Texte original de 2005


Née le 23 octobre 1929 (début de la crise), tu passes la majeure partie de ta vie à Montréal. C’est là que tu élèves tes trois enfants dans des conditions pas toujours faciles. Tu travailles fort pour t’en sortir. En 1976, tu deviens une citoyenne de Saint-Esprit. Rapidement tu te fais connaître par ton entregent et ta serviabilité. Toujours prête à aider ton entourage en gardant souvent des enfants ou en faisant le taxi pour des rendez-vous ou des commissions pour des personnes qui en ont besoin.

Tu t’intègres facilement à la vie rurale en te faisant un grand jardin, en travaillant à des commerces du village ou en t’occupant des duchesses lors d’un carnaval d’hiver. Ta maison est toujours ouverte à tous. Un nombre incalculable de personnes ont mangé, chanté, dansé et couché chez toi. Fatiguée ou pas, ta bonne humeur était toujours au rendez-vous.

Mais c’est surtout pour ces 10 années passées au terrain de balle que tout le monde se souvient de toi. Dix années où tu as cuisiné pour des centaines et des centaines de gens. Dix années, 6 soirs par semaine, du début de mai à la mi-septembre, toujours à ton poste. Sauf, bien sûr, les 2 semaines de repos après une opération. Dix années à être complice avec tous les intervenants entourant le terrain, mais surtout complice avec plusieurs parents qui étaient rassurés de savoir que tu avais un œil maternel sur leurs enfants qui passaient l’été au terrain.

Tu leur faisais même faire quelques petits travaux, qu’ils exécutaient rapidement et tu les récompensais toujours par une bouffe gratuite ou des sous. Tous les jeunes voulaient travailler pour toi. Mais naturellement ce sont tes petits-enfants qui ont bénéficié de ce privilège. À tour de rôle, ils se sont retrouvés derrière le comptoir du resto-balle avec le bonheur de partager ces moments précieux avec leur grand-maman. Ils t’ont vu rendre service à tous ces gens, et par ce fait, tu leur a donné l’exemple. La plupart se sont impliqués de diverses façons et continueront de le faire.

Qu’on t’appelle Mamie, grand-maman Lulu, Lucille ou madame Marsan, tous ont sans aucun doute un beau souvenir à raconter de toutes ces années passées au restaurant du terrain de balle.

Te dire maman comment nous t’aimons et t’apprécions, ne se résume pas en quelques lignes. Tu es toujours là pour nous aider, tu as une écoute exceptionnelle et ce, pas seulement pour nous. Avec ton optimisme légendaire, tu sais remonter le moral de tous et chacun. Jeunes ou vieux, pas de différence, tu nous combles tous avec ta présence et grandeur d’âme.

Pour tout cela, maman, et encore plus, nous t’aimons infiniment.


Tes enfants et petits-enfants