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Mme Louise Phaneuf et M. Jean-Paul Pitre

Mme Louise Phaneuf et M. Jean-Paul Pitre - Texte original de 2006

Le 17 mai 1929 est née à Cartierville, Louise Phaneuf. Année de la crise où son père, pharmacien, a tout perdu. Sa mère était musicienne. À Ste-Madeleine d’Outremont, elle a eu une enfance heureuse au sein d’une famille nombreuse dont trois sont encore vivants, et où ils y habitent encore. Dès l’âge de cinq ans, elle prend des leçons de piano, fait son cours primaire et secondaire (qu’on appelait dans le temps : lettres et sciences) chez les religieuses Sainte-Croix et un cours de piano plus avancé chez les religieuses Jésus-Marie.

Le 27 octobre 1925 est né à Chateauguay, Jean Paul Pitre. Il est élevé sur la ferme familiale avec 3 frères et 2 sœurs. Il fait son cours primaire à Chateauguay, son secondaire au Séminaire de Valleyfield et son cours commercial soit 11e et 12e à St-Léon de Westmont.

Au début des années cinquante, Louise fait son cours d’infirmière et exerce la profession en salle d’opération à l’hôpital Notre-Dame jusqu’en 1956. Cette même année, elle épouse un certain Jean-Paul Pitre, rencontré quelques années auparavant alors que la famille Phaneuf passait des vacances d’été à Châteauguay où Jean-Paul habitait avec ses parents, dans un petit chalet loué par sa mère. 

Échange des vœux entre Louise  Phaneuf et Jean-Paul Pitre

le 14 janvier 1956 à 9h30 à Montréal

duquel trois fils naîtront Richard en 1957, Bernard en1958 et Charles en 1965.

Qui prend mari prend pays !


Après quatre ans soit en 1961, ils quittent Châteauguay où il a été échevin pour habiter sept ans à Berthierville où l’attend un emploi comme surintendant d’un abattoir de poulets. Puis, de fil en aiguille superviseur d’une importante meunerie à Yamachiche et de là, il aboutit à Saint-Esprit en 1968 où la meunerie d’Édouard Henri est à vendre. Ces déménagements sont toujours reliés aux différents emplois de Jean-Paul. À Saint-Esprit, une nouvelle vie commence avec un commerce florissant « La Meunerie des Laurentides », jusqu’à ce que la maladie l’oblige à quitter et à vendre en 1990.

Jean-Paul, un homme très sociable, occupe différents postes dans les années 70-80 : échevin, marguillier, membre des associations dont : les Kiwanis à Joliette, Le Club Richelieu (dont il fut président) à Rawdon, les Chevaliers de Colomb. Il s’implique pendant de nombreuses années au sein des Loisirs comme président. Il sera président de l’Association des Meuniers de 1981 à 1983, membre du comité administratif du C.L.S.C. de Montcalm de 1989 à 1996 et trésorier de l’Âge d’Or de Saint-Esprit « Les Cœurs joyeux », jusqu’à tout récemment.

Trois fils raisonnables naissent de cette union. Les deux plus vieux pensionnaires à Rawdon. Pour Louise, c’est alors le retour sur le marché du travail, d’abord à Joliette pour un recyclage de six mois, foyer St-Liguori, foyer St-Jacques, travail en médecine industrielle à la Scott Paper, puis Résidence Angélica à Montréal.

Aux début des années 1990, voyant approcher l’âge de la retraite, Louise suit des cours intensifs de violoncelle à Joliette avec Chantal Marcil du « Quatuor Claudel ». C’est la concrétisation d’un grand rêve : « faire partie d’un orchestre ». Aujourd’hui encore, elle fait partie de l’Orchestre symphonique des Pays d’en Haut et c’est un passe-temps agréable. 

Entre-temps, Louise a évidemment d’autres passe-temps. D’abord en arrivant à Saint-Esprit, elle a eu l’invitation de l’AFEAS et ce pour quelques années. Elle avait de gros penchants pour l’artisanat et au sein de ce groupe, elle dit avoir beaucoup appris. Puis c’est la bibliothèque municipale Alice-Parizeau où elle sera bénévole. Elle accompagne depuis quelques années la chorale à la messe du dimanche.

Jean-Paul est aujourd’hui à la retraite, après de nombreuses interventions chirurgicales et un diabète qui l’obligent à certaines contraintes. Les jours s’écoulent devant son feu de foyer.

Louise et Jean-Paul ont beaucoup voyagé dans les années 70, c’est maintenant terminé… 

Ils mènent une vie calme entourés de leurs merveilleux enfants, de leurs belles-filles, de six adorables petits-enfants et d’amis précieux au sein d’une communauté qui a su si bien les accueillir, il y a de cela bientôt 40 ans.