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Mme Jacqueline Gravel et M. Gilles Beauséjour

Mme Jacqueline Gravel et M. Gilles Beauséjour - Texte original de 2005

La famille de Gilles Beauséjour est établie à Saint-Esprit depuis maintenant 36 ans. Gilles a exploité un commerce bien connu de soudure et de quincaillerie durant toutes ces années.

Gilles est né le 8 décembre 1936 sur une ferme à Saint-Alexis de Montcalm. Lorsqu’il n’a que deux ans, son père meurt d’une appendicite aiguë laissant dans le deuil son épouse enceinte de la petite dernière, Thérèse, et ses quatre fils. Ils déménagent peu après à Joliette puisque leur mère doit travailler pour subvenir aux besoins familiaux. Gilles se promènera alors d’oncle en oncle, allant passer des étés avec son cousin à Sainte-Marie-Salomée et travaillant à la tabagie Beauséjour Limitée à Montréal.  Un de ces oncles, l’Abbé Albée Forget, s’est particulièrement impliqué dans l’éducation des enfants et dans leur cheminement spirituel.

À l’âge de 16 ans, voulant s’assurer un futur stable, Gilles décide de suivre une formation de soudeur. Licence en main, il commence alors à travailler à Montréal pour la Dominion Bridge. Après des passages à la Canadian Car et l'Engineering Product, il se rapproche de chez lui en acceptant un poste chez Ferland Construction (maintenant Joubert Construction) à Sainte-Émilie-de-l’Énergie. Quelques années plus tard, il fait la connaissance de sa future épouse, Jacqueline Gravel. Fille d’un cultivateur de Saint-Jean-de-Matha et 6e enfant d’une famille de 12, Jacqueline est couturière. Ils se marient le 14 mai 1960 à l’église de Saint-Jean-de-Matha. 

De cette union sont nées quatre filles. L’aînée, Francine, vit présentement à Varennes avec son mari Jean St-Jacques, gestionnaire, et ses deux filles. Elle a étudié en administration des affaires à l’Université de Calgary et à l’Université McGill et elle travaille au centre-ville de Montréal pour une société de fiducie. La deuxième, Isabelle, a élu domicile à Sainte-Agathe-des-Monts avec son mari, le Docteur Louis-Marie Lagacé, et ses deux enfants. Elle est diplômée de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec et de l’Université du Québec à Trois-Rivières en administration. Leur troisième fille, Linda, médecin, demeure à Kirkland avec son mari Martin Savoie, ingénieur, et ses trois enfants. Linda a étudié la médecine à l’Université de Sherbrooke et s’est spécialisée en médecine d’urgence à l’Université Laval à Québec. Elle travaille présentement à titre d’urgentiste à l’hôpital Anna-Laberge de Châtauguay. Et finalement, la cadette, Martine, graduée en administration des affaires de l’Université du Québec à Trois-Rivières, vit depuis maintenant 8 ans en Caroline du Nord avec son mari Louis Lauzier, ingénieur, et ses deux fils. Elle travaille pour une multinationale américaine au service à la clientèle.

Durant les premières années de leur mariage, Gilles est appelé à voyager fréquemment dans le cadre de son emploi. Petit à petit, l’idée de partir en affaires l’intéresse.  En 1969, Monsieur Henri Payette, son beau-père à l’époque, lui réfère une opportunité d’affaires et Gilles ouvre alors un commerce de soudure à Saint-Esprit. Jacqueline, avec son sens des affaires, devient sa partenaire.  Elle prend en charge la gestion administrative et comptable de l’entreprise en plus de voir à l’éducation de ses quatre filles. N’ayant pas eu la chance et l’opportunité de faire des études avancées, malgré un potentiel évident, elle s’est assurée que ses quatre filles tireraient profit au maximum d’un système d’éducation plus accessible et avancé. Gilles et Jacqueline ont raison d’être fiers de leur choix de priorités et de l’aboutissement de leurs sacrifices.

En 1978, les affaires allant bien, Gilles et Jacqueline décident d’agrandir leur commerce et font construire une quincaillerie Rona sur la route 125. Gilles continue à souder et Jacqueline prend en charge le magasin. Les affaires sont bonnes, il faut engager des employés. L’été, les filles travaillent au magasin à temps partiel mais il est de plus en plus évident que la relève éventuelle ne proviendra pas de la famille immédiate, les quatre filles ayant des intérêts particuliers et des visées personnelles bien précises. 

Après un peu plus de cinq années de labeur intensif et mûre réflexion, le couple décide de vendre la quincaillerie Rona et de revenir à leur ancien commerce de soudure de la rue Grégoire afin de retrouver un rythme de vie plus raisonnable. Gilles est heureux, il continue à faire ce qu’il aime.  Au fil des années, Gilles s’est bâti une clientèle fidèle qu’il est heureux de dépanner à toute heure du jour.  Étant très «patenteux», les clients accourent de tous les coins du Québec pour se faire fabriquer sur mesure toutes sortes de pièces et machinerie.

Gilles et Jacqueline ont donné le goût du sport à leurs filles. À un très jeune âge, Jacqueline amenait les enfants patiner, nager à la piscine municipale de Saint-Jacques et skier au Centre de Ski Montcalm. À l’apogée de la balle-molle, toute la famille a pratiqué ce sport d’équipe. Gilles était un très bon champ centre et était réputé pour ses coups de circuits. On se rappellera les parties où il en a frappé plusieurs. Il a aussi fait sa marque au ballon-balai représentant fièrement ses concitoyens villageois. Maintenant Gilles et Jacqueline se tiennent en forme en prenant leur marche quotidienne ainsi qu’en jouant au bowling et à la pétanque.

Parmi les passe-temps favoris de Gilles, on retrouve la chasse et la pêche. Son voyage annuel de chasse à l’orignal est devenu un rituel quasi religieux; c’est une passion qu’il partage avec deux de ses gendres et les préparatifs sont pour lui aussi excitants que la chasse elle-même. Ces dernières années, il a eu la chance d’aller, à quelques reprises, dans le Grand Nord à la chasse aux caribous. Quelles aventures! Demandez-lui s’il a apprécié? Vous verrez des étoiles dans ses yeux…

L’heure de la retraite est maintenant arrivée, autant pour Jacqueline que pour Gilles. Après avoir servi leurs clients pendant 36 ans, il n’est pas évident d’arrêter et tourner la page n’est pas chose facile. Après tant d’années, les relations d’affaires et d’amitié se confondent inévitablement. Gilles et Jacqueline sont très reconnaissants de la confiance que leur ont manifestée leurs clients durant toutes ces années.

Le couple célébrera cette année son 45e anniversaire de mariage.  Leur entourage vous confirmera qu’ils sont demeurés, tout au long de ces années, de très bons vivants et de grands travaillants. Ce mode de vie équilibrée demeurera toujours un très bon exemple à suivre pour leurs enfants et petits-enfants. Ils méritent bien tous les deux de se retirer en toute quiétude et de profiter d’une longue retraite en santé ! 


Comme dirait Gilles :  «Le p’tit Jésus est ben bon!»