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M. Laurent Mercier

M. Laurent Mercier - Texte original de 2004

Laurent Mercier né à Saint-Roch-Ouest le 9 mars 1928 le troisième d’une famille de treize, fils de parents agriculteurs soit Télesphore Mercier et Louise-Marie Renaud. Il étudie à l’école du rang et une année chez les Clercs de Saint-Viateur à Berthier. Fort et travaillant, il lui arrive à l’occasion de cumuler les emplois. Il sera bûcheron pendant 6 ans : 4 ans à Saint-Michel-Des-Saints, une année en Abitibi et une autre à Baie-Comeau.
En 1950 il rencontre Cécile Brouillette de Saint-Esprit, coup de foudre… l’adage qui veut que «qui prend mari prend pays» ne tient pas,  et c’est lui qui déménage dans cette municipalité qu’il fera sienne depuis maintenant plus de cinquante ans.

C’est en 1953 qu’il achète une ferme dans le Rang Montcalm. Le 6 septembre 1954, Laurent et Cécile unissent leur destinée et ils demeureront dans le petit rang jusqu’en 1997 avant de prendre le chemin du village, mais entre les deux …

Pendant qu’il s’occupe à remettre en état la ferme qu’il vient d’acquérir, il poursuit son travail à Montréal dans la construction. Cette époque dure environ douze ans.

Au début, sa ferme compte 8 vaches, mais une année de sécheresse et peu de foin récolté ont raison de son troupeau. Donc, il décide d’envahir tous les recoins disponibles de poules pondeuses. Son cheptel atteindra 2 500 pondeuses, et c’est le début d’une longue histoire dans le monde de la volaille.

En 1964 il achète, de son frère Réal,  la ferme paternelle à Saint-Roch-Ouest, qui sera également convertie en ferme de volailles.  Il construit son premier poulailler en l962, restaure des granges pour les convertir à leur tour en poulailler soit de dindes ou de poulets à griller, il construit en l970 une porcherie de 1500 porcs à l’engrais une des plus importante à l’époque, suivi d’une 2e en 1972, (production qu’il cessera en 1986) en plus de produire des fraises, betteraves, concombres, tabac ainsi que différentes céréales, mais sa production principale demeure la volaille.

C’est sans doute la raison pour laquelle en 1969, il s’implique au Syndicat des Producteurs de Volailles de Lanaudière pour la défense des droits des producteurs. Il croit fermement qu’il faut faire front commun si l’on veut vivre de sa production sans être à la merci  des grands joueurs de l’industrie, mais plutôt travailler conjointement avec eux de façon à répondre efficacement au besoin du marché. Il y croit tellement qu’il sera Président de la Fédération des Producteurs de Volailles du Québec pendant treize ans, de l976 à l989.

Durant cette période il trouvera du temps pour siéger 2 ans au Comité Exécutif de l’Union des Producteurs Agricoles du Québec. Dans le même temps il rencontre les représentants des autres provinces afin de déterminer les parts de marché de chacune et d’obtenir le contrôle des importations du côté des Etats-Unis.

Encore une fois on reconnaît son leadership et il sera Président de L’Office Canadien des Producteurs de Volailles en 1989 et 1990. Il sera de toutes les batailles : celle du libre-échange avec les Etats-Unis, les négociations du GATT  devenu l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce). La reconnaissance de ses pairs l’amènera à occuper pendant 5 ans, la Vice-Présidence du Conseil des Produits de la Ferme à Ottawa.

Son implication syndicale régionale, provinciale et nationale, ne l’on pas empêché de s’impliquer dans sa municipalité. Pendant 23 ans, il siègera à la Commission de Crédit et au Conseil d’Administration de la Caisse Populaire de Saint-Esprit et en 2000 il sera conseiller municipal.

Laurent et Cécile, qui l’a épaulé toutes ces années, ont transmis à leurs enfants le goût de leur profession, mais surtout la volonté de se réaliser dans leur choix de carrière,  tous auront eu un bout de chemin en agriculture, Claude et Monique Beaudry à Saint-Roch-Ouest (la ferme des grands-parents Mercier), Martine à Saint-Alexis, Richard à Saint-Esprit, maintenant résidant à Saint-Lin-Laurentides, Nathalie à Saint-Lin et maintenant opticienne réside avec François Lachance à Saint-Esprit, Laurent Junior et Nathalie Sauvé sur la ferme de Laurent et Cécile, et Jean-François et Katie Laurence, est informaticien à Montréal, et gère avec Martine, l’ancienne ferme de Noël Dulong à Saint-Esprit.

Dix petits-enfants et une arrière-petite-fille viennent agrandir le Clan Mercier. Certains ont déjà eu la piqûre de l’agriculture, d’autres la même passion les anime dans leur choix de carrière, et les autres…on les laissent vieillir un peu.

Laurent n’a jamais couru après les honneurs, il a fait ce qu’il croyait être correct et dans le meilleur intérêt des gens qu’il représentait, ce qui n’a pas empêché les autres de le reconnaître.

Durant ces nombreux voyages à l’étranger afin de défendre les intérêts des producteurs et productrices agricoles, il sera reçu Chevalier du Beaujolais au Château de Pizay en France.

En 1993, le prix Raoul-Charrette, remis par la Société nationale des Québécois, pour avoir contribué au développement économique de sa région.

Pour terminer cette brillante carrière agricole il a été intronisé au Temple de la Renommée de l’Agriculture du Québec en 2001.


Tout son Clan se joint à moi pour le remercier de nous avoir tant apporté,

Martine