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Le pont du moulin

 Le pont du moulin 

Moulin de Avila VézinaMoulin Tremblay avant démolitionMoteur du moulin

Service d'incendie

Les incendies ont toujours été un grave problème dans les villages à l’époque. Les maisons souvent construites en bois, avec leur toit en bardeaux de cèdre étaient placées les unes très près des autres, ce qui en faisaient des combustibles faciles et rapides. Le chauffage au bois entrainait souvent des incendies majeurs ravageant le cœur des villages. Les grands incendies de Saint-Jacques en sont de tristes exemples.

Notre municipalité à la chance d’avoir été construite autour de la rivière Saint-Esprit, permettant l'accès à une source d’eau importante. Lors d’incendies, les chaînes humaines armées de seaux d’eau permettaient de limiter les dégâts, mais s’avéraient souvent insuffisantes, surtout dans le cas des maisons éloignées où les habitants ne pouvaient que regarder avec tristesse le brasier.



C’est vers 1925 que Saint-Esprit se dote d’une première pompe motorisée tirée par des chevaux. Malheureusement, celle-ci s’enraille régulièrement, notamment lors de l’incendie de la 2e église. En 1940, la municipalité acquiert un tout petit camion pompe Willys (Ancêtre de JEEP) qui fût en service pendant 35 ans.

Jacques Beauregard et le Jeep incendie 


Une première petite caserne avec pompe incendie est construite près du pont du village dans les années 50. Le mot caserne est relatif, car en fait il s’agissait davantage d’une remise permettant d’entreposer de l’équipement. Elle est remplacée quelques années plus tard par une caserne plus spacieuse, sur l’actuelle rue des Loisirs près du terrain de balle. Cette caserne est équipée d’une tour à boyaux, destinée à faire sécher ceux-ci. Le bâtiment existe toujours, mais comble de l’ironie, la tour à boyaux a disparu lors d’un incendie.

 Remise pompe incendie 1950

Première caserne (entreposage équipements)

1973 Achat de nouveaux camions


En 1995, le service déménage dans une nouvelle caserne située entre les rues Principale et Saint-Louis, à quelques pas de l’hôtel de ville [i]. 


En 2007, afin de répondre aux nouvelles normes provinciales, une entente intermunicipale est signée avec la municipalité de Saint-Alexis pour le partage des services et d’équipement d’incendie. Saint-Alexis cède ses équipements et son personnel à Saint-Esprit, qui s’engage à fournir le service en cas d’urgence. En 2010, une nouvelle fusion est réalisée avec Saint-Roch-de-l’Achigan et le service existant. En 2021, Saint-Jacques se joint également au service. L'équipe est donc dispersée dans quatre casernes (Saint-Alexis, Saint-Esprit, Saint-Roch-de-l'Achigan et Saint-Jacques) et peut compter sur près d'une dizaine de véhicules d’urgence.


Caserne actuelle


[i] THUOT, Jean-René. « La naissance de la communauté de Saint-Esprit, 1767-1867 ». Denis RACINE et al., dir. Saint-Esprit, 1808-2008. Montréal, Société de recherche historique Archiv-Histo, 2008.

   

Contenu et texte © Pascal Rochon